mercredi 28 octobre 2009

Pour Cécile

Vous (et en particulier Cécile) en vouliez encore... Pour vous, j'y suis retournée ! Avec, cette fois, une arme redoutable : l'appareil photo de mon pôpa (et mon pôpa), qui prend des photos nettes, la nuit, sans pied (fou fou fou). A vous de juger.








C'était le jardin botanique en direct de Montréal...

dimanche 25 octobre 2009

Les lyonnais...

Les lyonnais sont arrivés dans la belle et grande ville de Montréal, ensoleillée pour l'occasion... Un programme bien chargé puisqu'il fallait en une journée : manger des pancakes, se faire des cadeaux surprises, profiter du dernier jour de la Grande braderie de la mode québécoise (hi hi...), manger dans le quartier chinois, pratiquer le bus et le métro, apprendre à se repérer sur une carte, faire des photos, courir à la ballade contée du Mont Royal, admirer le point de vue depuis le chalet, se perdre, faire les courses, choisir un melon miel, guetter les bagels de Fairmount derrière la vitre en attendant que la queue avance, lire Paul à Québec, regarder les photos, tartiner du fromage frais, écouter Radio Canada, subir le décallage horaire, se coucher tôt genre 19h...
Non non, ils ne repartent pas demain, seulement dans une semaine... Mais il y a tellement de choses à faire !

jeudi 22 octobre 2009

Il neige :-)

Premiers flocons (énormes), premiers frissons d'excitation pour nous, petits français ! Les québécois semblent redouter l'hiver qui arrive quand nous trépignons en en réclamant toujours plus. On pourrait le regretter...

mardi 20 octobre 2009

Michel Rabagliati


Hier soir, la bibliothèque de Pierrefonds proposait une rencontre avec Michel Rabagliati, auteur de BD québécois de la série Paul. Nous étions tout excité. Nous avons découvert Paul au Québec avec la BD Paul à Québec (merci encore à Nadège). Si vous ne connaissez pas lancez-vous (édité chez la Pastèque). Le monsieur est plus que sympathique et nous a expliqué son parcours, ses influences, ses techniques, passionnant et accessible !

Dimanche, JL nous a fait découvrir la musique de Normand L'Amour... (myspace). (Ce monsieur vend ses disques au dépanneur du Restaurant Madrid que l'on voit au début de Paul à Québec). C'est plus que particulier, mais je vous laisse découvrir !

lundi 19 octobre 2009

interlude sucré...



Des nouvelles un peu tardives, mais vous m'excuserez : plus que 15 jours de stage alors les choses se précipitent !

Vendredi soir nous n'avons pas manqué (évidemment) la sortie du fameux Max et les Maximonstres... une merveille visuelle, un vrai plaisir de cinéma. Mais bien sûr, difficile d'arriver à faire aussi bien que le livre, je pense qu'il faut vraiment faire abstraction de ce dernier pour apprécier totalement le film (ne relisez pas Sendak, vous serriez déçus par Spike Jonez).

jeudi 15 octobre 2009

J-15


Et oui, dans 15 jours, c'est l'Halloween...

Température

Entendu ce matin sur Radio Canada :
température à Montréal 3°, température pour la nuit à venir entre -8 et -20°... De la neige annoncée pour vendredi...
Mais où est l'été des indiens ???

mardi 13 octobre 2009

Ottawa

Ce Week-end c'était Ottawa... Un vrai bonheur (d'autant plus qu'il faisait beau !!!). La ville se blottit entre les rivières des Outaouais, Rideau et Gatineau. C'est la capitale du Canada, un centre international du commerce et de la technologie, "Ottawa se distingue par son riche patrimoine culturel et historique, mis en valeur par ses nombreuses institutions, ses parcs, ses voies navigables et son architecture ancienne."
Nous commençons la journée (11h30) par quelques bagels au marché Byward, un marché couvert plein d'animation et de petites boutiques et restaurants plus que tentants... Un petit tour au centre info touriste et c'est parti... 2 jours ? bien trop court !
A Ottawa se trouve le parlement du Canada (capitale oblige). Ses trois bâtiments dominent la ville depuis "la colline du parlement" et entourent un jardin de 200 m2. En 1857, alors qu'Ottawa est désignée comme capitale du Canada-Uni, les autorités de la ville décident de construire des bâtiments destinés à accueillir les parlementaires. Le projet est confié à Thomas Fuller et chilion Jones, qui dépasseront allègrement les budgets (entraînant une enquête de la commission royale!). Il est possible de visiter les bâtiments et notamment la bibliothèque, mais nous devons faire un choix et pour aujourd'hui ce sera le Musée des beaux-arts du Canada.
Le bâtiment est magnifique (architecte : Moshe Safdie) et le musée immense, des trois étages nous n'en verrons qu'un... L'art Inuit, encore un fois, est époustouflant :
"L'art visuel peut transcender la complexité des langues parlées et servir de fenêtre ouverte sur l'imagination d'un artiste. Ces images vernaculaires sont riches d'évocations et parfois l'ordinaire devient extraordinaire."
Greg Hill, conservateur
Nous explorons ensuite la galerie d'art canadien, et découvrons un nouvel aspect de l'histoire du pays à travers les explorations de ses artistes. Caché au milieu des oeuvres, un couloir mène à la chapelle du couvent Notre-Dame-su-Sacré-coeur. Dessinée par Georges Bouillon en 1887, elle fut défaite pièce par pièce du couvent, en phase d'être détruit, et réintégrée au musée, formant en son sein un espace mystérieux où il est fréquent de se retrouver seul, comme seul au monde.
L'exposition temporaire présente les oeuvres de Gabor Szilasi, photographe documentariste d'origine hongroise qui vit au Canada :
"A Montréal, si on marche dans n'importe quelle direction, on se trouve, au bout de 500 m., dans une communauté différente : l'aspect des rues, des gens et de l'architecture changent."
Une petite promenade dînatoire et nous sommes prêtes pour la "promenade hantée" : 90 minutes de récits fantomatiques dans les rues d'Ottawa déjà envahies par la nuit. Le vent est froid et sec et c'est surtout lui qui nous fait trembler !!!



Un autre musée attend nos pas : le musée des civilisations. Avant petit passage au marché Byward qui s'éternise : nous sommes tombées dans un piège monstrueux, une petite boutique de créateur...

Le musée des civilisations n'est pas à Ottawa en Ontario mais à Hull au Québec ; et pour l'atteindre, il faut juste traverser la rivière des Outaouais par le Pont du Portage... Juste, sauf qu'aujourd'hui le vent est grand et fou, il nous bloque, frigorifiées, au dessus de l'eau avec, CERTES, une vue magnifique. Ici encore, le temps va nous manquer, arrivées à 12h nous ressortirons du musée à 16h en n'ayant vu seulement les collections des peuples autochtones.

A noter que l'architecte du musée, Douglas Cardinal, a dessiné les plans des deux bâtiments qui forment le musée en s'inspirant des rochers du Bouclier canadien, sculptés par le vent et les glaciers.

Une petite pensée pour ma jardinière préférée avec cette petite anecdote concernant les femmes iroquoises :
"Les femmes formaient de petites buttes de Terre. Sur celles-ci, elles plantaient côte à côte du maïs, des haricots et des courges. Les tiges de maïs servaient de soutien aux haricots grimpants, les grandes feuilles des courges faisaient de l'ombre sur le sol ce qui réduisait la perte d 'humidité et empêchait la prolifération des mauvaises herbes, les plants de haricots enrichissaient le sol en azote."
Juste le temps, pour finir, de passer devant les bâtiments de Bibliothèque et Archives du Canada, de filer faire une promenade nocturne le long du canal du Rideau, qui constitue le coeur d'Ottawa servant de promenade l'été, de patinoire l'hiver, et nous voilà reparties...

Ottawa, un coup de vent et un coup de coeur ! D'autant que c'est bien la seule ville canadienne d'où il semble que je puisse rentrer rapidement !


vendredi 9 octobre 2009

Where the wild things are

Impatience... 16 octobre...



Max et les Maximonstres | Spike Jonze.

jeudi 8 octobre 2009

Waterhouse



Waterhouse au musée des beaux arts... MAGNIFIQUE !
Première rétrospective majeure des œuvres du célèbre artiste britannique, John William Waterhouse (1849-1917). J. W. Waterhouse, le jardin des sortilèges est la première grande exposition monographique consacrée à Waterhouse depuis 1978 et la première à couvrir l’ensemble de sa carrière artistique. Cette rétrospective comprend quelque 80 peintures, parmi les plus belles de sa production, issues de collections privées ou publiques d’Australie, d’Angleterre, d’Irlande, de Taiwan, des États-Unis et du Canada. Elle compte aussi de nombreuses études à l’huile, à la craie et au crayon. Plusieurs de ces œuvres n’ont jamais été exposées depuis la mort de l’artiste.
La série La dame de Shalott est magnifique... voir les tableaux en vrai leur donne un impact fascinant : les jeux de regards, la force dramatique des oeuvres, un plaisir. La série est inspirée du poème d'Alfred, Lord Tennyson, lui même inspiré d'un texte italien du XIVe siècle, Donna Di Scalotta.
(...)
Elle laissa son tissu, elle laissa son métier à tisser,
Elle fit trois pas à travers la pièce,
Elle vit la fleur de nénuphar,
Elle vit le casque et le panache,
Elle regarda vers Camelot.
Le tissu s'envola et partit au loin
Le miroir se brisa de part en part
« La malédiction vient sur moi » cria
La Dame de Shalott.
(...)

lundi 5 octobre 2009

Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal

Viennent d'être dévoilés les noms des cinq finalistes du 4e Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal.
"Le Prix du livre jeunesse de Montréal figure parmi les distinctions littéraires québécoises les plus prestigieuses. Il met en lumière l'excellence en création littéraire et visuelle ainsi que le dynamisme du milieu montréalais de l'édition. la Ville de Montréal accorde une place importante aux auteurs et aux illustrateurs, dont plusieurs sont reconnus sur la scène internationale."
source : discours de Madame Sévigny, membre du comité exécutif

Ballons du ciel. texte de Jennifer Couëlle, illustrations de Stéphanie Béliveau. éditions Planète rebelle
Les trois lieues. texte de Sylvie Desrosiers. éditions la courte échelle
J'ai perdu mon chat. texte et illustrations de Philippe Béha. éditions Imagine
La tournée des planètes. texte de Pierre Chastenay. édition Michel Quintin / Planétarium de Montréal
Ophélie. texte Charlotte Gingras, illustrations de Daniel Sylvestre. éditions la courte échelle

Annonce du prix le mardi 20 octobre...

samedi 3 octobre 2009

Extrait...

photo de Chamboultout...
Je vois le ciel en train de se dégager. Je me demande : "Lui était-il nécessaire de tuer son père ? N'y avait-il pas d'autres solutions ?" C'est exactement la même question qu'on se pose : "Etait)il nécessaire de faire tomber des bombes atomiques sur Hiroshima et sur Nagasaki ?" Dans sa lettre, ma mère avait dit qu'elle n'avait pas d'autres choix que de tuer son père. Elle disait aussi à mon fils avant sa mort : "Il y a des choses qu'on ne peut éviter malheureusement." Et elle ne disait jamais dans sa lettre quoi que ce soit pour justifier son crime.
L'empoisonnement, les bombes atomiques, l'Holocauste, le massacre de Nankin... Etait-ce nécessaire ? C'était, selon elle, une question inutile après une pareille catastrophe. Ce qu'on peut faire, peut-être, c'est essayer de connaître les motivations des gestes.

Aki Shimazaki. Tsubaki

vendredi 2 octobre 2009

Jardin botanique

Au jardin botanique de Montréal, en ce moment, c'est la 7e édition de la Magie des lanternes, une grande fête de la lumière qui se déroule au Jardin de Chine et dont la thématique porte, cette année, sur l’astronomie chinoise traditionnelle. Une féerie magnifique qui donne l'impression de se trouver hors du temps, transporté dans un lieu mystérieux où tout peut arriver...
La fête des lanternes, telle qu'elle se pratique en Chine, est une tradition qui remonte à la dynastie des Han (206 avant J.-C. à 220 après J.-C.). Fête nocturne par excellence, elle se déroule durant le cycle des festivités du Nouvel An lunaire alors qu’à la tombée du jour, adultes et enfants vont à la promenade une lanterne à la main. Les motifs traditionnels de plantes, d’animaux et de scènes mythiques, naguère de papier et de soie, sont maintenant souvent faits de matériaux plus modernes, tels que le nylon. (...) Au Jardin botanique, les lanternes font appel au savoir-faire de créateurs et d'artisans de chez-nous et de Chine. Ainsi, les lanternes sont dessinées ici-même, à Montréal, pour être une fois terminées réalisées à Shanghai, selon les méthodes traditionnelles. Elles sont ensuite chargées sur des bateaux puis, acheminées au Jardin botanique où elles sont soigneusement montées pour créer un spectacle absolument féerique. Imaginez un peu quelque 700 lanternes traditionnelles, en plus des lanternes thématiques, illuminant les ciels d'automne, telle une nuée d'étoiles constellant le firmament !




Notre billet au jardin botanique se double d'une entrée à l'insectarium (pas de vente séparée...) Nous voilà donc obligés de se farcir ces si sympathiques petites "bibittes"... Quelques hauts le coeur, il faut bien l'avouer, devant le grouillement subtil des blattes (plus de 4 000 espèces dans le monde) ; de nombreuses enquête poussées auprès des phasmes : "il est où ?" (la voyez-vous la petite bibitte là-haut ?) ; et une pensée pour nos guyanais en herbe devant les mygales et tarentules... (je pense fort à toi ma Kco!)